« Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers »

En ce deuxième dimanche du temps de l’Avent, la parole de Dieu nous présente un moment où tout va mal en Israël, mais il y a en même temps un prophète qui crie un message d’espérance.

Nous pouvons tracer un parallèle avec notre monde morose, où combien de jeunes, d’adultes de familles se traînent dans des situations apparemment sans issue. Pas un jour sans son lot de guerres, de violence, d’accidents, de morts, avec chômage, inflation, crise sociale ou économique. Et sur un plan plus personnel, chacun possède aussi sa robe de tristesse.

Nous pouvons poursuivre notre parallèle en proposant la voix de notre pape François qui nous invite, à la veille de l’ouverture de l’Année Jubilaire, à ouvrir nos cœurs à la miséricorde. Ou encore, soyons à l’écoute dans la première lecture du prophète Baruc qui nous propose d’accueillir ce beau message d’espérance : « quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours ».

La voix de Jean le Baptiste nous invite dans l’Évangile à « préparer le chemin du Seigneur ». Dieu n’est pas un Dieu lointain, qui ferait tout et tout seul, d’en haut !

C’est un Dieu qui fait alliance, un Dieu qui nous confie la responsabilité réelle de préparer les chemins du Seigneur, d’aplanir sa route, de combler les ravins, d’abaisser les collines et montagnes, de redresser les passages tortueux, de corriger les routes déformées.

Si nous ne pouvons pas changer le monde, si nous ne pouvons pas transformer toutes ces robes de tristesse qui enveloppent notre monde, Dieu nous demande de participer en changeant nos cœurs. Et ce sont des montagnes d’égoïsme, des collines de paresse, des ravins d’injustice, des passages tortueux de mensonges en nous que notre Seigneur, toujours avec Lui, nous demande de raser. C’est donc avant tout dans notre vie que nous sommes invités à passer avec le bulldozer.

Le message et le baptême proposés par saint Jean sont une invitation à nous convertir afin de disposer nos cœurs à accueillir dans la joie d’Enfant de la Crèche. Ne perdons plus de temps, c’est maintenant que nous devons prendre le chemin du Seigneur.

Père José