Après leur première mission, les Douze sont fatigués et Jésus les envoie se reposer. Mais les foules, avides d’écouter le Christ et ses disciples accourent. Elles cherchent des chemins de guérison et de salut. Saisi de compassion, le Christ se remet à la tâche. Demandons-lui, durant toute cette semaine, de revêtir nos cœurs de compassion pour tous les chercheurs de sens et d’espérance.
La relecture est un exercice exigeant, mais incontournable si nous voulons grandir en qualité de service. Par ailleurs, les rencontres ne prennent sens que dans la relecture et la prière. Ne pas prendre ce temps de repos avec Dieu dans le silence, c’est risquer le plongeon dans l’activisme qui ne permettra pas d’accueillir le travail de l’Esprit en nous et autour de nous.
Aller à l’écart ne va pas de soi. Il faut s’en donner les moyens. Il ne s’agit pas de fuir la foule, mais de se nourrir personnellement pour mieux nourrir le peuple de Dieu et répondre à son attente.
Jésus voyait ces hommes et ces femmes comme des brebis qui n’ont pas de berger. L’évangéliste se chargera dans la suite du récit de dévoiler l’identité de Jésus comme étant précisément celle du Bon Pasteur qui conduira tout le troupeau.
Mais la charge du troupeau tout entier ne l’empêche pas d’être attentif à chacun. Jésus se présente aujourd’hui comme notre maître, notre berger : il nous a appelé pour faire partie du groupe de ses disciples, il nous a fait renaître à la foi en la Résurrection, il nous nourrit chaque jour par sa Parole et chaque semaine par son Corps et il nous envoie dans le grand champ de la moisson du monde qui nous entoure. Puissions-nous, à l’exemple de Jésus, remplir cette mission avec un cœur plein d’amour et de compassion.
Père José