Laurence Walbrou, orthophoniste dans un EPHAD à Fontainebleau, partage son témoignage pour illustrer la puissance des Sacrements.

Le 24 mars 2024 reste gravé dans sa mémoire. Profondément marquée par les nombreux témoignages d’abus dans l’Église, elle s’était éloignée de l’institution et des prêtres, cessant même d’assister à la messe. Sa foi vacillait, et elle se demandait si la Sainte Eucharistie était vraiment nécessaire pour suivre le Christ.

Un soir de début mars, submergée par la colère et le désespoir, elle adresse une « prière de la dernière chance ». À ce moment, elle ressent une forte invitation à recevoir le sacrement de la réconciliation, une démarche qu’elle avait juré de ne plus jamais entreprendre. Pourtant, poussée par une force intérieure, elle se rend à l’église Saint-Louis le dimanche du pardon.

Lors de l’exposition du Saint Sacrement sur l’autel, Laurence éprouve une profonde émotion. Le regard du Christ semble la transpercer, déclenchant un flot de larmes qui emportent sa colère et sa tristesse. Elle ressent intensément l’amour du Christ dans le Sacrement, ce qui la redresse et lui redonne vie. Ses doutes s’effacent instantanément et elle comprend que la Sainte Eucharistie est une certitude absolue, non négociable.

Dans une prière de confiance, Laurence demande à être guidée vers un prêtre capable d’accueillir sa révolte passée et son fardeau. Sa prière est exaucée au-delà de ses espérances. Ce jour-là, elle reçoit quelque chose d‘inestimable. En sortant de l’église, elle se sent renouvelée, profondément enracinée dans l’Église, et considère désormais la messe et les sacrements comme la nourriture essentielle de sa vie.

Merci Seigneur !