Invité à servir comme acolyte à l’autel !
“Rendons grâce au Seigneur notre Dieu qui nous éprouve comme nos pères” : cette parole du livre de Judith trouve un écho particulier au lendemain de la messe en forêt où j’ai été invité à servir comme acolyte à l’autel. Comment se positionner ? Servir du mieux possible dans le respect de la liturgie ?
Bien qu’institué acolyte et lecteur le 1er avril par notre évêque Mgr Nahmias, ce n’est qu’à l’occasion de cette messe en forêt que j’ai revêtu l’aube d’acolyte. Ce qui semblerait naturel est en vérité une épreuve, car il n’est pas évident pour un chrétien même engagé dans la liturgie de « monter à l’autel ».
L’ordination diaconale vient au terme d’une démarche de plusieurs années, où après l’appel initial, se poursuivent une année de discernement, puis quatre années de formation. Étant marié, le discernement et la formation se font toujours en couple : la démarche et l’engagement vers le diaconat est un parcours de couple, qui renforce aussi les grâces du mariage.
Je rends grâce au Seigneur pour ce parcours de discernement, de formation qui se poursuit, pour l’ordination à venir le 8 octobre prochain.
Tout le diocèse est convié. Un car partira de Fontainebleau à 13h15, puis de Chailly à 13h30 ! Renseignements sur Maranatha et sur le site du Pôle. lien
Alexandre DAVID
Que veut dire le mot “acolyte” ?
Le mot acolyte vient du grec qui veut dire servant. L’acolyte est institué pour servir à l’autel et pour aider le prêtre et le diacre. C’est à lui qu’il revient de préparer l’autel et les vases sacrés, et de distribuer aux fidèles l’Eucharistie dont il est le ministre extraordinaire, si cela est nécessaire.
« En aidant vos prêtres dans le service de l’autel, vous contribuez à rendre Jésus plus proche, de manière telle que les fidèles puissent le sentir et s’en rendre compte avec plus de force. Vous collaborez afin qu’il puisse être plus présent dans le monde, dans la vie de chaque jour, dans l’Église et en tout lieu. » Benoît XVI, 4 août 2010