Que fête-t-on à la Pentecôte ?

Que fête-t-on à la Pentecôte ?

L’événement de la Pentecôte ne peut être compris qu’en lien avec Pâques et l’Ascension. Jésus est mort pour le salut du monde le Vendredi Saint, ressuscité le jour de Pâques et parti rejoindre le Père à l’Ascension. À la Pentecôte, Dieu le Père envoie aux hommes l’Esprit de Son Fils. Cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement.

Le 50e jour après Pâques, les Apôtres, Marie et quelques proches entendent un bruit « pareil à celui d’un violent coup de vent » qui remplit la maison ; puis « une sorte de feu qui se partageait en langues et se posa sur chacun d’entre eux » ; et enfin, remplis de l’Esprit Saint, signifié par le vent et le feu, « ils se mirent à parler en d’autres langues ». La foule est stupéfaite « parce que chacun d’eux les entendait parler sa propre langue ». À tel point que certains les croient « pleins de vin doux » (Ac 2, 1-14) !

Ainsi se réalise la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).

En effet, les apôtres, ayant reçu la force de l’Esprit, ont alors le courage de sortir de la salle du Cénacle et commencent aussitôt à témoigner de la résurrection du Christ, à faire connaître son enseignement et à baptiser. Lors de la Pentecôte, l’Église est constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l’Esprit de Dieu. À la suite de cet événement, naissent les premières communautés chrétiennes qui se sont ensuite organisées, développées et propagées.

Comme les apôtres, les chrétiens sont appelés à ne pas rester seulement entre eux, hors de la vie et du monde, mais, au contraire, à proclamer clairement et librement la Bonne Nouvelle du Salut.

Source : Église Catholique de France