Présentation de la bienheureuse Vierge Marie

Présentation de la bienheureuse Vierge Marie

Mardi 21 novembre, nous célébrerons la Présentation de la Vierge Marie. Cette fête n’a aucun fondement dans l’Ecriture. C’est le « protévangile  de Jacques »*, un écrit dit « apocryphe », qui nous en parle. Une façon de signifier la consécration exclusive de Marie à Dieu et la préparation à son futur rôle de Mère du Messie. En ce sens, l’évangile est en consonance avec ce temps de retrait, qui fait signe vers l’intériorité et la prière de Marie dans sa confrontation avec la réalité. Elle qui « retentait tous ces évènements et les méditait dans son cœur » ( cf LC é, 51).

L’Église d’Orient a célébré, dès le VIe siècle, cette fête où Joachim et Anne présentent au Temple, la jeune Marie. La liturgie catholique souligne, dans cette célébration, que Marie est elle-même le Temple du Très-Haut par sa qualité de Mère de Jésus, notre Seigneur. Le message spirituel que nous laisse cet évènement et qu’il nous faut retenir, c’est que, depuis toujours, le cœur de Marie est entièrement dédié à Dieu seul.

*Protévangile, nom signifiant « qui se situe au commencement de » ou « qui est immédiatement antérieur à » l’Evangile. Ce nom a été donné au texte de Jacques le Mineur car il porte sur les évènements antérieurs à ceux qui sont relatés dans les quatre évangiles canoniques. Le plus ancien manuscrit connu porte le titre : Nativité de Marie… Loin d’être tous fantaisistes, ces écrits fournissent nombre de renseignements sur Anne et Joachim, les parents de Marie, et ancrent le début de la vie de cette dernière dans la réalité humaine, en nous apportant des signes de son
incarnation concrète.
Traduit au XVIe siècle par le Français Postel, le principal texte apocryphe relatif à la naissance de Marie est ce Protévangile de Jacques, probablement écrit par l’apôtre Jacques le Mineur en Égypte aux alentours du IIe siècle.
Père José