Les trois vœux de Noël – Benoit XVI

Les  trois vœux de Noël, formulés par Benoit XVI en 2011, n’ont pas pris une ride !

Les vœux que le pape Benoît XVI  avait formulés en 2011 sont toujours, aujourd’hui, d’une grande actualité. Dans ce monde traversé par les guerres et la morosité ambiante, nous les rééditons volontiers. Le 7 décembre de cette année 2011, avant d’allumer à distance le sapin géant de Gubbio (Italie), le Saint Père avait, en effet, formulé trois vœux tout en rappelant notamment que « nous devons être lumière pour autrui»

« Ce sapin de Noël, le plus grand du monde, est tracé sur les pentes du mont Ingino, que domine la basilique de saint Ubald, le patron de la ville. En la regardant on se tourne naturellement vers le ciel, vers le monde de Dieu. Puissent donc notre cœur et notre esprit dépasser l’horizon de ce monde matériel pour, à l’instar de cet arbre, tendre vers le ciel pour nous adresser à Dieu. S’il ne nous oublie pas, il demande que nous ne l’oubliions pas ! L’Evangile rapporte qu’une lumière enveloppa les bergers dans la nuit de Noël, pour leur annoncer une grande joie, la naissance de celui qui vient apporter la lumière, qui est la lumière éclairant les hommes. Ce grand arbre dominant Gubbio éclairera la nuit de sa lumière.

Mon second vœu est qu’on se souvienne combien nous avons besoin de cette lumière qui nous donne  l’espérance tout au long de notre vie, en particulier lorsque des épreuves et des souffrances nous enveloppent. Quelle est la lumière capable d’éclairer vraiment nos cœurs et de nous offrir une espérance certaine sinon l’Enfant de la Nativité? … Il est le Seigneur qui nous devient proche, qui réclame notre accueil et notre amour, qui attend que nous lui fassions confiance…

Mon troisième vœu est que chacun de nous sache apporter un peu de lumière l’a où il vit, en famille comme au travail, dans son quartier, dans la société. Nous devons être lumière pour autrui, pour qu’il sorte de l’égoïsme qui referme souvent sur soi même, en lui offrant un peu d’attention ou de solidarité. Tout geste de bonté est comme une des multiples lumières de ce grand arbre de Gubbio qui, ensemble, illuminent l’obscurité la plus profonde. » La Rédaction