Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié :
« Libres de choisir entre migrer ou rester ».
Ce dimanche 24 septembre, c’est la Journée Mondiale du migrant et du réfugié autour du thème intitulé « libres de choisir entre migrer ou rester ». Le message du pape François, à l’occasion de cette journée mondiale, met donc en lumière « un phénomène complexe du départ et de l’arrivée en passant par un éventuel retour ». Le pape François cite ce passage de l’évangile de Mt 2, 13 : « L’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère et fuis en Egypte ; et restes-y jusqu’à ce que je te dise car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr ». Le Saint Père souligne dans son message plusieurs points d’attention : migrer n’est pas toujours un choix ; des millions de personnes sont contraintes à partir ; Genèse 46 : Jacob et sa famille sont contraints eux aussi à fuir en Egypte ; les persécutions, les guerres, les phénomènes climatiques et la misère sont parmi les causes plus visibles des migrations forcées contemporaines ; des conflits, des catastrophes naturelles ou, plus simplement, l’impossibilité de mener une vie digne et prospère dans le pays d’origine contraignent des millions de personnes à partir ; les migrants fuient la pauvreté, la peur, le désespoir… Et le Saint Père de poursuivre sa réflexion autour d’une question : et maintenant, que pouvons-nous faire, mais aussi que devons-nous cesser de faire ? La réponse : mettre fin à la course aux armements, au colonialisme économique, au pillage des ressources des autres, à la dévastation de notre maison commune. La tâche principale incombe aux pays d’origine et à leurs dirigeants, qui sont appelés à exercer une bonne politique, transparente, honnête, prévoyante et au service de tous, en particulier les plus vulnérables. Éviter que tant d’hommes, de femmes, d’enfants ne soient victimes d’illusions hasardeuses ou de trafiquants sans scrupules. L’idéal de la première communauté chrétienne semble si éloigné de la réalité d’aujourd’hui ! (Actes 2).
La rédaction