Il nous a aimés !
Le Sacré-Cœur de Jésus comme antidote à « un monde sans cœur ». C’est le message qu’a voulu diffuser le pape François, tout au long des quelque 130 pages de l’encyclique « Il nous a aimés », en français, publiée jeudi 24 octobre. Elle est consacrée à cette dévotion populaire, dont l’image du cœur ensanglanté couronné d’épines a connu un renouveau et une renommée dans le monde entier après les apparitions de Paray-Le-Monial au XVIIe siècle, avant de retomber progressivement dans une certaine désuétude au XXe siècle. Cette nouvelle encyclique – la quatrième du pape – constitue une ordonnance spirituelle pour revenir à l’essentiel, au cœur de l’humain et de la foi.
Pourquoi le pape dépoussière-t-il une spiritualité que certains jugent appartenant au passé ? De manière saisissante se dessine au fil des pages une critique virulente de la modernité que François décrit : un monde « liquide », déshumanisé, désincarné, peuplé de « consommateurs en série » et assujetti à des technologies « inhumaines ».
Face à cette modernité froide, François préconise donc un retour au cœur, « lieu de la sincérité où l’on ne peut ni tromper ni dissimuler ». Le cœur, poursuit-il, est indispensable pour changer le monde, il forme « la base de tout projet solide (…) ». Au centre de l’homme, selon François, se trouve l’exact opposé des « algorithmes » qu’il fustige : les souvenirs d’enfance, la poésie, la littérature. Et pour se situer au centre de la foi, il invite les catholiques à se tourner vers le Sacré-Cœur de Jésus. Une manière de renouer avec l’Incarnation.
En s’emparant du Cœur de Jésus, Le pape développe une vision sans doute plus rassembleuse d’un pontificat qui a parfois pu dérouter certains catholiques.
N’hésitez donc pas à lire cette nouvelle encyclique pour découvrir ou redécouvrir ce qu’écrit le pape. Vous pouvez y accéder en cliquant ICI.
Père José+