Dimanche Laetare

C’est quoi le dimanche Laetare (4ème dimanche du Carême) ?

 

Laetare est un latin qui signifie « Réjouissez-vous ». C’est le premier mot du chant d’entrée du quatrième dimanche de carême qui reprend un passage du prophète Isaïe (Is 66, 10-11). Se réjouir parce que déjà perce la joie pascale, la joie de la Résurrection. Ce dimanche est une pause au milieu de notre marche vers Pâques. Paradoxalement, tout en nous rapprochant de la Passion de Jésus et de la croix, signe de notre Rédemption, la liturgie de ce dimanche nous rappelle que la source de notre salut est un motif de joie pour les chrétiens.

Comme au dimanche de Gaudete au milieu de l’Avent, l’Église fait une pause dans la pénitence quadragésimale, pour mieux se hâter vers les joies pascales. En vue de mieux le signifier, le prêtre peut porter, en ce quatrième dimanche de Carême, des ornements roses, on peut mettre des fleurs dans le sanctuaire et jouer de l’orgue.

Ce dimanche de Lætare nous sommes également invités à se réconcilier pour aller vers la joie. Déjà en 2015, le pape François demandait aux catholiques du monde entier à venir prier dans une église, y rencontrer un prêtre et se réconcilier avec Dieu afin de vivre la joie du 4ème dimanche de Carême, le dimanche de Lætare.
Dans notre Pôle Missionnaire, le dimanche de la Miséricorde aura lieu le dimanche des Rameaux, dimanche 2 avril prochain.

Puis lors du quatrième dimanche de Carême 2018, le pape expliquait aussi que le motif de cette joie naît du grand amour de Dieu envers l’humanité. Le Saint-Père précisait que « même quand la situation est désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie. Dieu, en effet, ne se met pas à l’écart, mais il entre dans l’histoire de l’humanité pour l’animer avec sa grâce et la sauver ». Ces paroles, prononcées par Jésus durant sa rencontre avec Nicodème, synthétisent un thème au centre de l’annonce chrétienne énonçait François. « Nous ne devons pas nous décourager quand nous voyons nos limites, nos faiblesses. Dieu est là pour nous guérir » disait-il. Et d’insister encore « Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés ».

La Rédaction