« Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde… »

Mercredi prochain débutera la Semaine de Prière pour l’Unité des Églises. Dans l’élan de cette eucharistie dominicale que nous célébrons tous ensemble, demandons au Seigneur de nous donner la passion de l’unité et de la réconciliation. Laissons l’Agneau de Dieu enlever tout ce qui nous sépare les uns des autres. Qu’il nous donne la paix et la joie de vivre la fraternité…

Bien des résonances de la fête du Baptême du Christ se répercutent en ce dimanche. Le Père y parle de son Fils à Jean-Baptiste : il y parle à son Fils, à travers le chant du Serviteur. C’est toute l’incarnation de Dieu qui se déploie. Dieu vient au milieu de son peuple, avec humilité, pour le sauver en prenant la place du serviteur. Une fois encore, Dieu confie à l’homme sa parole, il fait de Jean-Baptiste son messager.

Jean-Baptiste a reconnu en Jésus d’abord l’Agneau de Dieu, puis le Fils de Dieu. « C’est lui, le Fils de Dieu ».

Arrêtons-nous aux simples mots : « C’est lui ! ». Pour qui aime Jésus Christ, ils ont une grande saveur. Ce sont les mots de l’amitié : «  parce que c’était lui, parce que c’était moi », ce sont les mots de l’amour. Sans cesser de les charger intérieurement de toute la richesse que la liturgie de la Parole leur donne, répétons-les. Ils ont été ceux du Père, ceux de Jean-Baptiste, ceux de Paul : « C’est lui ! ».

À L’Église de tourner son visage vers l’Esprit qui est paix et communion. Lui seul peut vraiment faire résonner en elle les mots : « C’est trop peu ! Trop peu d’unité ! Trop peu d’œcuménisme ! » et lui faire vivre en vérité la tension entre le « c’est trop peu ! » et « la communion » avec tous ceux et celles qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ. C’est en assumant cette tension, en se repentant de sa division, qu’elle pourra annoncer à tous le Sauveur.

Père José