« Relève toi et va : ta foi t’a sauvé»

Dans la Parole de Dieu de ce dimanche, Naaman le Syrien et le lépreux samaritain se font écho : ils choisissent de croire au Dieu unique en lui rendant grâce et en le remerciant pour leur guérison.

À la suite de dimanche dernier, nous découvrons encore aujourd’hui ce qu’est la foi. L’Écriture, en ce dimanche, nous la présente comme démarche de reconnaissance : puisque tout amour, tout don, toute grâce vient de Dieu, la foi consiste, en fait, à dire à Dieu notre reconnaissance. Ce mot peut ici être entendu en son double sens : au sens premier, c’est-à-dire reconnaître Dieu comme le donateur de cette grâce ; et au sens de gratitude, remerciement que nous sommes heureux de lui exprimer. Cette foi-reconnaissance est ainsi l’expression de l’alliance voulue par Dieu et accueillie par l’homme.

Centrée sur le salut, la liturgie de ce dimanche nous livre aussi un beau message à travers les mots du psalmiste et ceux de saint Paul : c’est la fidélité du Seigneur qu’il nous faut redécouvrir et célébrer ! Car, quelles que soient nos faiblesses et nos infidélités, « lui, il restera fidèle, car il ne peut se renier lui-même ». Saint Paul dévoile également la vraie nature de notre Père : sa vraie « personnalité »… S’il ne nous aimait plus, s’il nous devenait infidèle, il se renierait lui-même, dit l’apôtre… Méditons-nous suffisamment cette vérité de notre foi ?

Le nom « Jésus » signifie « Dieu sauve ». Et, tout au long de l’Évangile, nous découvrons comment Jésus réalise cette mission d’amour. Le salut est toujours affaire de rencontre, de regard bienveillant … À travers ce récit de guérison des dix lépreux, c’est toute notre attitude eucharistique qui est interpellée, qui doit être purifiée. Notre foi au Seigneur est appelée à être toute reconnaissance : reconnaissance de son amour et gratitude pour le salut que le Christ, par sa Résurrection, nous offre. C’est ce que toute messe accueille et célèbre

Père José