La Bonne Nouvelle de ce dimanche n’est autre que celle de la Résurrection : celle du Christ, la célébration de chaque dimanche faisant mémoire de son mystère pascal, et la nôtre avec l’espérance de la vie éternelle. Dieu aime la vie, nous disait l’Écriture dimanche dernier. Il est le Dieu des vivants, rappelle encore Jésus aujourd’hui.

Impossible d’expliquer la résurrection, de la démontrer : elle est objet de « foi ». C’est la raison pour laquelle, face à la souffrance, la mort des êtres qui nous sont chers, dans les difficultés parfois sévères du quotidien ou à travers les blessures de la vie, nous avons parfois du mal à croire à cette « résurrection » : à croire que, malgré tout, la vie l’emportera… Les mots que saint Paul adresse aux chrétiens de Thessalonique sont précieux, à ce sujet : il dit, en effet, que l’amour de Dieu est réconfort ; ainsi, il peut aider à traverser les épreuves, si des personnes de notre entourage nous en témoignent…

Ce que, dans la prière, nous pouvons demander les uns pour les autres, outre le réconfort, c’est la grâce de la persévérance. Saint Paul évoque par-là la nécessité de tenir bon dans les épreuves, et le soutien mutuel que nous pouvons témoigner, en communauté chrétienne : persévérer nécessite parfois de pouvoir compter sur les autres, lorsqu’on se sent trop faible soi-même ; ou bien, cela suppose la totale confiance en Dieu, même quand on n’y voit plus bien clair… Persévérer, c’est ne pas perdre de vue le terme de la course, la fête de la vie où notre Père nous attend tous, ressuscités en son Fils.

C’est donc une certitude, commencée ici-bas, notre vie se prolongera pour l’éternité. Peu importe les modalités, accueillons la promesse de la Résurrection. Celle de la vie éternelle n’est, certes, pas dénuée de mystères, mais soyons assurés d’une chose : jamais l’amour ne passera. Chaque jour, soyons de lumineux témoins de l’amour éternel du Dieu de la vie.

Père José