En chemin sur les routes de la Galilée, le Christ appelle Simon, André, Jacques et Jean à marcher à sa suite. Il les associe à sa mission, celle d’inviter les foules à la conversion. Le Christ compte sur nous également. Comme les premiers disciples, proclamons la parole du Christ à temps et à contretemps, devenons des ambassadeurs de la Bonne Nouvelle.
C’est toujours à partir des textes de la Parole de Dieu que l’on entre dans la liturgie du dimanche. Aujourd’hui, il est vraiment question de « conversion », d’appel à la conversion. Que signifie ce mot ? Est-il encore d’actualité ? Nous convertir, est-ce à quelque chose ou à quelqu’un ? Ne l’avons-nous pas fait une fois pour toutes ? Comment en parler autour de nous, en catéchèse, avec les enfants, les adultes ? Quelle mise en œuvre du rite pénitentiel ou des différentes prières de la messe cela va-t-il induire ? Comment éviter aussi de lui donner trop d’importance ?
À l’appel à la conversion, l’évangile ajoute le thème de la vocation : Jésus appelle des disciples à le suivre. Nous avons aussi été appelés : la vocation chrétienne n’est pas réservée à une élite, elle n’est pas réservée aux ministres ordonnés et aux religieux. Le baptême est vocation ! Nous voici donc renvoyés à cet appel reçu un jour, et à la réponse que nous avons donnée au Christ. Nous ne sommes pas piégés par cette réponse, pas plus que par notre baptême, qui est grâce. La célébration du dimanche permet de rencontrer Celui qui nous fait vivre et qui, par sa Parole et son Pain, refait nos forces pour marcher à sa suite.
Ce dimanche est aussi celui où les chrétiens des différentes confessions prient pour leur unité. Cette unité ne peut se vivre et se chercher que dans la diversité, dans le respect des différences. Durant l’Eucharistie de ce dimanche, nous prierons donc pour cette Semaine pour l’Unité, sans oublier de rendre grâce pour tous les dialogues œcuméniques et les efforts déjà en cours, pour le rapprochement entre Eglises.
Père José