Signature de la convention entre la mairie de Chailly et la fondation du patrimoine

Signature de la convention entre la mairie de Chailly et la fondation du patrimoine.

Vendredi 26 janvier, à 15 heures, a eu lieu, dans la salle des mariages de la mairie de Chailly, la signature de la convention  entre la mairie et la fondation du patrimoine concernant la deuxième tranche des travaux de l’église saint Paul. Monsieur Alain Thiery, maire de la commune, après  avoir accueilli avec beaucoup de sympathie les nombreux invités, dont le Père José, curé du pôle missionnaire, le Père Georges AZAR, prêtre référent du secteur, et une belle délégation de paroissiens, nous a rappelé que la première tranche s’est élevée à 350 000 euros. Mais, grâce aux nombreux legs, le reste à charge pour la mairie a été de 14 000 euros.  Il a terminé son propos en espérant que la même dynamique serait au rendez-vous pour cette deuxième tranche.

L’église saint Paul de Chailly, la plus ancienne de notre pôle,  a été construite en 808 au temps de Charlemagne. En 1763 le clocher primitif a été ravagé par un incendie. L’actuel a été construit en 1765 grâce à des dons versés par Louis XV.  La première cloche a été bénie en 1823. Il y a actuellement 3 cloches dans le clocher.

Dans un deuxième temps le tableau de l’Angélus de Jean-François Millet, qui aimait le ciel, la terre et avait un grand amour pour l’humain, nous a été présenté. Il nous a été indiqué que ce tableau a connu beaucoup de tribulations… C’était initialement une commande pour un américain mais le commanditaire est parti sans le tableau. En 1860 il est acquis par un peintre belge pour 1000 francs de l’époque. En 1869 il est racheté 30000€ par un collectionneur. Exposé à Londres, Bruxelles, il sera vendu 300 000 euros. D’autres peintres,  comme Van Gogh, Dali se sont inspirés de ce tableau qui est actuellement exposé au musée d’Orsay après l’avoir été au musée du Louvre. L’écrivain Louis-Ferdinand Céline,  qui venait en vacances chez un oncle en ayant une copie, a écrit dans un article : « en passant devant l’Angélus on se tait ».

La  Rédaction