J’étais censée être accompagnatrice…

À la retraite de Poligny, les enfants ont posé tant de questions, que je suis repartie avec les miennes.

À la retraite de Poligny, j’ai entendu mon fils m’expliquer une phrase de l’Évangile que je pensais connaître.

À la retraite de Poligny, une grand-mère fêtait ses soixante-dix ans, dans une grande et belle famille, chrétienne, avec plein d’enfants.

À la retraite de Poligny, nous avons eu le privilège de rencontrer quatre sœurs contemplatives. Elles avaient le sourire de Dieu… Au monastère, seize autres priaient, quelque part, dans la forêt, si présentes elles aussi. Je suis persuadée qu’elles avaient le même sourire.

Ce jour-là, il y avait du soleil mais il faisait un peu froid. Le Christ était au rendez-vous : Eucharistie, éclats de rire des enfants, qui jouent aux billes, au ballon.

Et, quand est venu le temps de partir, je me suis aperçue que j’avais emporté un petit morceau de paix et de calme qui manquait à mon cœur.

Ce que j’ai vu, ce que j’ai vécu, je vais le chérir dans mes prières et à l’adoration. Mais la prochaine fois, je n’irai pas. Parce que je vous souhaite à tous et toutes de partir accompagna-teurs ou accompagnatrices… et de vous faire attraper !

Nathalie