Pour mieux comprendre l’Évangile de ce dimanche
Dans la mentalité biblique, la chair représente la première humanité, celle d’Adam et Eve, qui s’étaient opposés à Dieu, celle de la foule qui adorait un veau d’or après la sortie d’Égypte, celle qui oubliait Dieu et se montrait infidèle, etc. C’est dans ce sens que la chair est faible (Mt 26,41) et va à la mort. Comme l’écrit Paul, sous l’emprise de la chair, on ne peut pas plaire à Dieu.
Or Jésus a insufflé à la chair de ses disciples un principe nouveau, son propre Esprit, celui qui l’a guidé dans ses réponses au tentateur (premier dimanche de Carême) et l’a relevé des morts. Paul explique les principales conséquences de ce « don du souffle » dans nos existences, surtout dans la nouvelle relation à Dieu, enseignée par Jésus.
Père José +