La culture moderne actuelle encourage souvent les jeunes à « ne croire qu’en eux-mêmes », et même à se “refaire » à leur image, en les incitant à être autocentrés et individualistes. Se sentir bien dans l’instant présent, sans se poser de question. Si ce type de philosophie de vie peut apporter un bonheur momentané, il ne dure jamais longtemps et laisse ensuite le jeune plus vide qu’avant.

Lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Madrid en 2011, le pape Benoît XVI avait proposé  le chemin du véritable bonheur tous ces jeunes venus par milliers :

« Je vous encourage à renforcer votre foi en Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Vous êtes l’avenir de la société et de l’Église. Comme l’a écrit l’apôtre Paul aux chrétiens de Colosses, il est vital d’avoir des racines, des fondations solides. C’est particulièrement vrai aujourd’hui. Beaucoup de gens n’ont pas de points de référence stables sur lesquels construire leur vie, et ils finissent par éprouver une profonde insécurité. »

Il leur explique ensuite où ils doivent planter leurs racines : « Le prophète Jérémie a écrit : « Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit » (Jr 17, 7-8). Pour le prophète, s’enraciner signifie mettre sa confiance en Dieu. C’est de lui que nous tirons notre vie. Sans lui, nous ne pouvons pas vivre vraiment. »

S’en remettre à Dieu est la seule façon d’avoir des racines profondes et des fondations solides. Sinon, nous risquons de nous reposer sur nous-mêmes et sur nos propres moyens. Le pape Benoît XVI a encore encouragé les jeunes à « construire leur propre maison sur le roc, comme celui qui a creusé profondément. Essayez chaque jour de suivre la parole du Christ. Écoutez-le comme un véritable ami avec lequel vous pouvez partager votre chemin de vie ».

Dieu n’est pas l’ennemi de notre bonheur durable, mais la clé qui le déverrouille. Si nous voulons que nos jeunes soient sûrs de ce qu’ils sont, il faut qu’ils voient en Jésus leur ami, à qui ils peuvent tout confier. Sans enracinement en Dieu, les jeunes continueront à papillonner vers ce qui est à la mode du moment, et ils ne trouveront pas le bonheur éternel.

La Rédaction