Jésus guérit et prie

Jésus voit une foule arriver. Elle lui présente tous les malades des environs et tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. La renommée de Jésus suit donc le bouche à oreille et il va, « près de la porte de la ville », continuer d’annoncer le Royaume par ses actes de guérison. Mais désormais, le cadre s’élargit vraiment et s’ouvre en quelque sorte à l’universel, préfigurant son attention à l’ensemble de l’humanité.

Le temps de prière de Jésus permet aussi à ses disciples de comprendre, plus tard, que son pouvoir de guérison et sa mission ont pour origine celui qu’il prie et qu’il appelle « Père ». La prière fait partie de l’action. Jésus révèle la tendresse de Dieu pour tous ses enfants, particulièrement pour ceux qui souffrent.

Chaque fois que la liturgie nous propose ce passage de l’écriture, je ne peux m’empêcher de penser aux agendas saturés de certains de mes contemporains et, par la même occasion, à mon propre agenda. La mission de Jésus aurait pu consister à annoncer la Bonne Nouvelle et à guérir les malades… Cela aurait amplement suffi à remplir ses journées. L’Evangile d’aujourd’hui nous redit cet indispensable rendez-vous de la prière, à l’écart. Jésus a, en effet, besoin de solitude et de communion avec son Père dont il reçoit sa mission. Il a besoin de cette proximité, de cette intimité ! Voilà une belle invitation à recentrer nos vies et nos agendas pour inscrire, au cœur de chacune de nos journées, du temps pour Dieu.

 

Père José