Commémoration de tous les fidèles défunts

Messe du 2 novembre : « L’amour de Dieu est sans mesure ».

« Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur », car celui-ci est notre maître et notre guide. Ce « vivre pour » et « mourir pour », Jésus l’a pratiqué le premier aux jours de sa Passion. De ce fait, il est devenu le « Seigneur des morts et des vivants » (Romains 14,8)

Au lendemain de la célébration de « tous les saints », l’Église prie pour « tous les défunts ». Ces célébrations « collectives » expriment quelque chose de l’Église qui est un « rassemblement » ou un « vivre ensemble » de tous les disciples du Christ. L’Église est non seulement une « communauté » mais une « communion » (union avec) avec le Christ et avec les frères. Elle est le Corps vivant dont le Christ est la tête et dont chacun de nous est un membre (1 Co 12).

Les morts qui ont quitté cette vie, ne connaissent pas l’anéantissement alors que beaucoup le proclament aujourd’hui. Aussi, la liturgie préfère dire qu’ils se sont « endormis dans le Seigneur » ; ce long « sommeil » prélude à la vie nouvelle de ressuscité qui leur est promise. La prière pour les défunts le dit clairement : « Souviens-toi de nos frères qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection (…) reçois-les dans ta lumière auprès de toi » (Pr. Euch. 2). Les défunts ne sont-ils pas des vivants pour Dieu ?

Dans l’évangile de ce 2 novembre, la mort de Lazare, ami de Jésus, permet de découvrir la détresse de Marthe, mais Jésus l’invite à croire à la résurrection. Il déclare avec audace : « Je suis la résurrection et la vie. » En rendant Lazare à la vie terrestre, Jésus soutient l’espérance des deux sœurs. Par son retour à la vie, Lazare est le signe de la véracité de la parole de Jésus : « Je suis la résurrection et la vie » ! Ce bienfait est source d’une foi plus profonde pour Marthe : « Je le crois, tu es le Christ, le Fils de Dieu ».

La Rédaction